Florence Dellerie et les animaux non-humains
Florence Dellerie est une femme. Elle est autrice et illustratrice scientifique. Elle prône le véganisme par éthique et s'attache à le faire d'une manière scientifique. Au-delà de l'animalisme, elle se dit "militante égalitariste", mais ce serait à préciser via une ou plusieurs idéologies (comme par exemple le socialisme, le communisme, ou l'anarchisme à ne pas confondre avec le chaos / l'anomie).
Influences
Dans un article de 2019 de la revue L'Amorce,
on peut apprendre des choses sur ce qui l'aurait influencé
sur l'animalisme selon sa propre auto-analyse.
Elle aurait commencé par lire
Gary Francione,
notamment son "Introduction aux droits des animaux".
Puis elle se serait tournée vers
une vision plus utilitariste de l'éthique
.
Ensuite son approche aurait de nouveau évolué par l'influence
du scepticisme scientifique et de la pensée critique.
De plus, dans le même article,
elle indique qu'un événement aurait
causé ou contribué significativement à causer
un tournant dans sa démarche militante.
Il s'agit de ma rencontre avec
Marc Pion, ancien éleveur laitier,
avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger
au micro de NONBI-Radio
lors du Contre-Sommet de l'Élevage organisé par
l'association Earth Resistance.
C'était en 2018.
À cette occasion, elle aurait réalisé qu'il serait
peu pertinent, voire nuisible, de créer ou d'entretenir
des polarisations – voire des fossés –
entre les militant·e·s animalistes
et les personnes impliquées dans
l'exploitation des autres animaux
.
Cela l'aurait conduite à conclure
qu'il faudrait, via la compréhension et
la création de ponts plutôt que de barrières,
être moins violent
(et comment pourrait-on être contre un tel idéal ?
qui est en revanche bien fait pour
se restreindre à mettre la violence des autres sous leurs nez
et se fourvoyer parfois sur un excès de puissance
attribuée au discours bienveillant et rationaliste,
alors que l'intérêt de la situation
et le calme psychologique,
mais aussi matériel dans certains cas,
de ne pas se remettre en cause ou très peu
peuvent être de puissantes forces au statut quo
ou parfois même à la réaction,
qu'on peut donc être amené à trouver
des fois plus pertinent d'attaquer violemment,
pour contrer une ou plusieurs violences,
sous certaines conditions et selon les cas,
mais alors de préférence en
réfléchissant avec volonté de mise en oeuvre concrète
à du changement structurel pour en éliminer la nécessité
ou l'amoindrir autant que possible
dans le cadre général systémique
et donc aussi en prenant en compte
les éventuels liens avec d'autres problématiques
avec en conséquence éventuelle modulation pour arriver
au mix qui nous parait le plus adéquat).
Organisations
- Elle serait l'une des personnes co-fondatrices du projet Méduses.
- Elle est ou a été co-éditrice de la revue L'Amorce.
Actualités
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Le 15 février 2018, sur son portfolio sur mediapart.fr,
elle publie
"Des photos pour les sentients".
Le chapô est le suivant :
Parce que l'exploitation des animaux n'est plus nécessaire pour notre survie, elle est injuste. Nous avons aujourd'hui la possibilité de nous affranchir de cette exploitation ; nous en avons donc le devoir moral. Voici quelques photos pour faire passer le message.
- Le 18 février 2018, sur son portfolio sur mediapart.fr, elle publie "Les exploité.e.s". On y trouve 6 images d'animaux non-humains.
- Le 18 février 2018, sur son site web, elle publie "Véganisme, végétalisme : ce que dit la science". Elle y défend que le véganisme est viable nutritionnellement à tous les âges de la vie en se basant sur la science. Considérant que l'exploitation des animaux non-humains ne serait pas nécessaire pour la survie humaine, elle prône un changer de paradigme sans attendre pour y mettre un terme.
- Le 19 mars 2018, sur son site web, elle publie "Véganisme : pourquoi Paul Ariès, Frédéric Denhez et Jocelyne Porcher « ont tout faux »". C'est une réaction à un article du journal Libération qui a été publié la veille et qui se nomme "Pourquoi les végans ont tout faux".
- Le 1er octobre 2018, NONBI Radio publie un débat audio nommé "Convergences" entre Florence Dellerie (mise en avant comme anti-spéciste) et Marc Pion (présenté lui comme éleveur ayant fait une transition de l'élevage laitier vers le végétal). Dans un article de 2019 de la revue L'Amorce, elle indique que ça aurait marqué un tournant dans sa démarche pour la promotion de l'animalisme, car elle a eu la perception que la polarisation entre pro-animalistes et anti-animalistes ou plutôt les gens impliqués pratiquement dans l'anti-animalisme lui semblait peu pertinent, voire nuisible, ce qui aurait engendré chez elle le désir d'une moindre violence par la compréhension des impliqué·e·s et la volonté d'ériger des ponts plutôt que des barrières.
- Le 29 octobre 2018, sur son site web, elle publie "« Les êtres humains sont carnivores, alors je mange de la viande »". Elle y dénonce les arguments pour et contre les régimes alimentaires humains désignés par rapport à la consommation de produits animaux qui se basent sur une prétendue naturalité des dits régimes alimentaires pour l'humain.
- Le 6 décembre 2018, sur son site web, elle publie "Véganisme, « régimes sans » et dérives sectaires".
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Le 26 décembre 2018, elle publie sur Twitter
un ensemble de messages en rapport avec le végétalisme chez les enfants.
Quand un bébé nourri au lait végétal de consommation courante, dont les parents (véganes ou pas) traitent tous les problèmes de santé avec de l'homéopathie, refusent les suivis et soins médicaux ainsi que la vaccination, décède ; le problème n'est pas le véganisme. Le vrai problème est cette disposition d'esprit qui implique de remettre sa propre vie - et celle des personnes dont on a la charge - entre les mains de croyances, d'informations erronées, de rumeurs, de fakemed [("fausse médecine" en français)] : homéopathie, aromathérapie, fleurs de Bach, radiesthésie.
Une alimentation végétalienne bien menée est viable à tous les âges de la vie. La littérature scientifique est assez fournie et claire à ce sujet : "Véganisme, végétalisme : ce que dit la science". Certains nutriments doivent être l'objet d'une attention toute particulière, notamment la vitamine B12 dont les personnes végéta*iennes ou véganes doivent se soucier car, en l'absence de complémentation, la carence est inévitable. Petit topo : "[fiche] Carence en vitamine B12 : quels sont les symptômes".
Mais certains titres de presse sont, à cet égard, largement trompeurs. Ici, on peut lire "Ils risquent 18 ans de prison pour avoir donné du lait végétal à leur bébé" [7sur7.be, 16 mai 2017]. Or, le problème n'est pas le fait d'avoir "donné du lait végétal" à un bébé, mais le fait que ce lait ne soit pas une préparation infantile, ce qui change tout. L'ANSES [Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail] alerte de façon plus détaillée et plus éclairée au sujet de l'administration de ces laits végétaux de consommation courante aux bébés [cf. "L'Anses pointe les risques liés à l'alimentation des nourrissons avec des boissons autres que le lait maternel et substituts", 14 mars 2013] et réaffirme que : "hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge), qu'elles soient formulées à partir de protéines animales ou végétales, permettent de couvrir les besoins du nourrisson."
France-Soir tombe dans le même écueil en attribuant au véganisme le décès d'une enfant dont les parents ont lourdement négligé le suivi médical, via un article au titre anxiogène, alarmiste et pousse-au-clic, notamment : "Les parents imposent un régime vegan au bébé, il souffre de rachitisme et de fractures" [24 décembre 2018]. Tout au long de l'article, on associe véganisme & malnutrition, en reconnaissant toutefois que le végétalisme peut être équilibré ("les médecins continuaient à la nourrir via un régime végétalien, avec cependant de vrais apports nutritionnels"). L'article se termine sur un plus lucide "Sans surprise, la petite fille n'était vacciné (sic) contre aucune maladie, n'avait pas de suivi médical et n'avait même pas de numéro de sécurité sociale" ; montrant de graves négligences sans rapport avec le véganisme.
Ce procédé, qui consiste à associer de façon répétitive véganisme & malnutrition, véganisme & fractures, véganisme & charlatanisme, véganisme & rachitisme, etc. est malhonnête. Confondre "mode de vie" et "choix de certaines personnes pratiquant ce mode de vie" est fallacieux. Sécuriser la santé des personnes qui font le choix d'une alimentation exempte de produits issus de l'exploitation ou de la mise à mort des autres animaux consiste à délivrer des informations factuelles, fiables, rationnelles. En parlant de la viabilité comme des pièges. Ça ne consiste pas à générer du clic, chercher le buzz ou tromper les gens via l'instrumentalisation de drames qui auraient été évités avec un minimum d'éducation scientifique et d'esprit critique. Tout le monde pourrait y gagner. Les êtres humains et les autres animaux. Alors méfions-nous des allégations commerciales trompeuses (non, la spiruline ne contient toujours pas de B12 assimilable pour l'organisme humain), des charlatans, des pseudo-sciences, des conflits d'intérêts. Des théories du complot, aussi. Et dépassionnons le débat.
- Le 29 janvier 2019, sur son site web, elle publie "La corrida mise à mort par l'esprit critique".
- Le 6 mars 2019, sur son site web, elle publie "Véganes, non véganes : et si on arrêtait d'instrumentaliser les drames ?".
- Le 29 avril 2019, NONBI Radio publie une chronique de Florence Dellerie nommée "Employé·e·s d'abattoirs, sadisme et psychopathie".
- Le 10 mai 2019, est publié "Puy-en-Velay : le Village Vegane s'installe samedi au jardin Henri-Vinay" par LaCommère43. Le village en question devait se tenir au Puy-en-Velay le jour d'après (c'est-à-dire le samedi 11). Le collectif Animalistes 43 en aurait été l'organisateur. Des exposant·e·s, aussi bien des personnes morales qu'individueles, y aient été convié·e·s. Florence Dellerie en était et sa place était à l'espace artistique en tant qu'illustratrice.
- Le 1er juin 2019, sur son site web, elle publie "Antispécisme et négation des différences entre animaux et humains".
- Le 12 juin 2019, sur son site web, elle publie "Véganisme, végétalisme : l'Académie Royale de Médecine de Belgique en roue libre".
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Le 26 juin 2019, elle publie sur Twitter que
Le véganisme ne consiste pas à nourrir les bébés exclusivement avec du jus de soja. Le véganisme n'est pas en cause. Une alimentation omnivore ne consiste pas à nourrir les bébés exclusivement avec du Coca. L'omnivorisme n'est donc pas en cause ici : "Limoges: Deux jeunes enfants nourris au Coca-Cola par leur père, condamné pour maltraitance" [20 Minutes, 24 octobre 2018]. Ce parallèle montre qu'il faut éviter de créer des causalités fallacieuses là où il n'y a que des corrélations. C'est l'irresponsabilité, l'ignorance, les croyances et le dogmatisme qui sont en cause, dans un cas comme dans l'autre.
- Le 12 juillet 2019, elle s'est exprimée dans les estivales de la question animale. Son sujet était le suivant : "La B12 est politique".
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Le 6 août 2019, elle poste
le message suivant sur Twitter :
La vitamine B12 n'est pas un médicament, mais un nutriment. #RigueurScientifique L'aspect "naturel" n'est pas pertinent et constitue un argument fallacieux. Utiliser Twitter et se vêtir sont des pratiques qui ne sont pas naturelles, par exemple. Cela ne dit rien de leur validité.
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Le 9 août 2019, elle poste
le message suivant sur Twitter :
Mettre ainsi en opposition "abattage de proximité" et "viande de synthèse" en les exposant comme seules solutions possibles est un faux dilemme grossier : il est aussi possible de produire d'excellentes protéines végétales.
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Le 9 août 2019, elle poste
un message sur Twitter dans lequel on peut lire :
Un grand nombre de personnes véganes n'ont aucun problème pour dire qu'être végane n'est pas "naturel", et qu'il s'agit d'un progrès moral permis par les avancées scientifiques.
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Le 12 août 2019, elle publie sur Twitter le message suivant :
L'antispécisme n'est pas une
Elle met en lien un message sur Facebook posté le même jour :opposition à l'agriculture
. L'antispécisme est une opposition à une idéologie qui énonce qu'il est juste de traiter les autres animaux comme des ressources et des propriétés. Antispécisme ≠ Agribashing. Au contraire, l'antispécisme repose aussi sur l'idée que nourrir les humains peut se faire sans avoir à considérer les autres animaux comme des ressources dont on pourrait disposer à l'envi.Prenons garde au confusionnisme et aux fausses polarisations : l'antispécisme et le véganisme ne sont pas de "l'agri-bashing". Tout au contraire, l'antispécisme repose actuellement, aussi, sur l'idée d'un système qui reconnaît que nourrir les humains peut se faire sans avoir à considérer les autres animaux comme des ressources dont on pourrait disposer à l'envi.
Il repose donc, aussi, sur la capacité de l'agriculture à produire des aliments végétaux nourrissants : céréales, légumineuses, fruits, légumes, huiles…
C'est simple : le problème, ce n'est pas intrinsèquement l'agriculture. Le problème, ce n'est pas intrinsèquement les agriculteur·rices. Le problème, c'est ce qui nuit aux êtres susceptibles de ressentir une nuisance. C'est tout.
- Le 25 aout 2019, dans le cadre de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme, elle aurait donné une conférence nommée "Communiquer au sein du mouvement animaliste" et elle aurait été suivie par la présentation du projet M par elle-même mais aussi (ô surprise, M pour Méduses ?) Jihem Doe, Zet de Réplique Éthique et Laura Le Brasseur. L'événement a été relayé par L214 et par Le Parisien Étudiant.
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Le 27 août 2019, elle a écrit ce qui suit sur Twitter :
Le véganisme est une réaction à un problème d'éthique, et ne s'en cache d'aucune manière. La morale se mêle par ailleurs de tous les sujets. Dire qu'il faut cesser de faire supporter à la collectivité le coût de l'homéopathie est aussi un point de vue moral, par exemple.
Ce qu'elle a fait suivre par :Dire qu'il faut que le véganisme se présente comme un mouvement intrinsèquement moral est un point de vue moral. Dire qu'il ne faut pas faire de morale est aussi un point de vue moral.
- Le 18 septembre 2019, elle fait une conférence, nommée "Auto-défense intellectuelle en territoire animaliste". Elle a eu lieu lors de la 19ème édition de la Veggie Pride Paris.
- Le 27 octobre 2019, est publié "Projet Méduses : « Il faut résister à la tentation du bougisme »" par la revue L'Amorce. C'est un entretien avec Florence Dellerie et d'autres personnes (à savoir Jihem Doe, Laura Le Brasseur et Zet).
- Le 13 novembre 2019, une entrevue audio de Florence Dellerie est publiée par un site web se réclamant du scepticisme scientifique et dont ce serait l'épisode 452. Celle-ci a été menée par Jérémy Royaux.
- Le 26 novembre 2019, sur son site web, elle a publié "100 voix pour les sans voix", qui est un plaidoyer commun auquel elle aurait participé avec sa voix.
- "Mes vœux pour 2020" est un article qu'elle a publié sur son site web et elle a fait ça dans les temps (le 1er janvier donc).
- Le 16 février 2020, sur son site web, elle a publié "Quand la nutrition cache l'exploitation".
- Le 25 février 2020, sur site web, elle a publié "Ministère de l'Agriculture : des fake news en béton".
- Suite au confinement lié au SRAS-CoV-2 (coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère), elle a publié un court article nommé "Confinement & vitamine B12", et ce le 27 mars 2020 sur son site web,
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Le 3 avril 2020, elle a publié ce qui suit sur Twitter :
Disons que le véganisme est l'application d'un principe le plus souvent politique, mais qu'il reste un mode de vie, dans le sens où il peut être suivi sous la contrainte, sans politisation (très jeunes enfants véganes par exemple), alors que l'antispécisme est intrinsèquement politique.
- Le 4 avril 2020, est publié un texte de Florence nommé "« Vaccine tes mioches » vs « arrête la viande »" par la revue L'Amorce.
- Le 15 avril 2020, est publié "Pourquoi les végans énervent-ils tout le monde ?". C'est le 86ème direct vidéo de La Tronche en Biais. Florence Dellerie y est l'invitée. La vidéo est publiée sur Google Youtube.
- Le 8 mars 2020, est publié "Véganisme, guacamole et ultra-transformation" NONBI-Radio. En mettant en route l'audio, ce qui nécessite JavaScript, on peut voir dans le lecteur intégré que la personne est bien Florence Dellerie.
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Le 9 avril 2020, elle a publié ce qui suit sur Twitter :
Beaucoup d'éléments sont utilisés dans le but de décrédibiliser le mouvement, et certains de ces éléments proviennent en effet de certaines personnes elles-mêmes véganes. La volonté de bien faire ou la sincérité ne sont pas intrinsèquement des facteurs d'efficacité.
- Le 26 mai 2020, elle aurait fait une conférence intitulée "Se débarasser du concept d'alimentation naturelle". Celle-ci a été mise sur YouTube de Google par PEA (Pour l'Égalité Animale) et Florence Dellerie n'a eu aucun problème à relayer cela via Twitter (alors que c'est clairement promouvoir entre autres le non-respect de la vie privée et le logiciel privateur, ainsi qu'écologiquement le pire moyen de communication à distance, alors que l'audio aurait probablement pu suffire et qu'une version écrite aurait pu être proposée).
- Le 27 mai 2020, est publié "Se débarrasser du concept d'«alimentation naturelle»" par Lili Gondawa pour Vegactu.
- Le 1er septembre 2020, est publié "Webinaires Antispécistes. Se débarrasser du concept d'alimentation naturelle. Florence Dellerie" par Vegan Option Canada chez le Big Brother capitaliste Google-YouTube.
- Le 13 novembre 2020, elle publie sur son blog "« L'élevage est une éducation » : retour sur une analogie douteuse".
- Le 2 janvier 2021, elle publie sur son blog "Mes vœux pour 2021".
- Le 7 mars 2021, est publié Les mythes de "l'alimentation naturelle" - Florence Dellerie par Unipoly chez le Big Brother capitaliste Google-YouTube.
- Le 16 mars 2021, est publié Véganisme et pensée critique avec Florence Dellerie" par Nicolas Marty pour ACTA Gironde. Il renvoie vers 3 vidéos chez Google YouTube : Véganisme et pensée critique - Florence Dellerie, Université Populaire de Bordeaux, 12 mars 2021 ; "La B12 est politique" - conférence de Florence Dellerie (13/03/2021), Acta Gironde, 15 mars 2021 ; L'auto défense intellectuelle en territoire animaliste" - Florence Dellerie (13/03/2021), Acta Gironde, 15 mars 2021.
- Le 23 mars 2021, est publié "LE FUTUR SERA-T-IL VÉGANE ? (Florence Dellerie) Horizon #4" par l'utilisateur-utilisé youtubien Demos Kratos. Le 31 mars de la même année est publié un "Best Of".
- Le 15 avril 2021, est publié "Florence Dellerie : « il est essentiel de s'éduquer à la pensée critique »" par Amandine Zirah pour le magazine Savoir Animal.
- Le 9 mai 2021, est publié "Futés à manger du foin - À propos de Sébastien Moro et Layla Benabid, Les Cerveaux de la Ferme (2021)" sur L'Amorce.
- Le 30 juin 2021, est publié, puis mis à jour le 5 juillet, "INTERVIEW. Antispécisme : « L'idée n'est pas de dire qu'un ver de terre = une poule = un être humain »" par Sophie Renassia pour POSITIVR. Dans la catégorie article, il a reçu la seconde place du prix de l'animalisme francophone.
- Le 17 juillet 2021, elle annonce sur sur le réseau capitalo-privateur Twitter qu'elle donnera une conférence ayant pour ambition de proposer un tableau global de l'exploitation animale. Celle-ci a lieu le 10 aout 2021 et se nomme "Le tableau global de l'exploitation animale : combien d'animaux sont-ils concernés et qu'endurent-ils ?". Elle est réalisée en France dans la Marne à la maison familiale rurale de Gionges lors des estivales de la question animale. L'événement est relayé chez le Big Brother capitaliste Facebook et son enregistrement audio-visuel est distribué via le Big Brother capitaliste Google YouTube. Certains auraient bien aimé que ça prenne en compte le tableau global du logiciel privateur, de l'ultra-centralisation ordinatique, et des eaux glacés du capitalisme.
- Lors des estivales de la question animale, le 17 aout 2021, elle donne une conférence nommée "Communiquer pour les sentients : crédibilité, visibilité, efficience et attractivité, outils de lutte contre la souffrance". L'événement est relayé chez le Big Brother capitaliste Facebook et son enregistrement audio-visuel est distribué via le Big Brother capitaliste Google YouTube.
- Le 28 aout 2021 a été le jour de cette année là pour la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme. Le 29 aout 2021, elle a partagé via la plateforme web centralisée et privatrice Twitter la photographie qu'elle faite pour l'occasion. Sur le même déchet ordinatique, 2 jours plus tard, elle a posté un nouveau message à propos de la JMFS.
- Le 15 octobre 2021, est publié "Je te connais donc je te tue" dans le numéro 5 de Savoir Animal. Elle en a reproduit le début sur site web. Dans la catégorie article, il a reçu la première place du prix de l'animalisme francophone.
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Le 26 octobre 2021, aurait été dit
Sur la question de la chasse, ma boussole, c'est la préservation de la biodiversité. Quand des espèces sont directement menacées par un type de chasse, je mets un quota zéro, j'empêche la chasse.
par Barbara Pompili sur France Inter. Florence Dellerie y réagit le même jour sur Twitter :"Traquer, blesser et tuer des individus sentients n'est pas un problème s'ils sont nombreux". Sacrée boussole, en effet. #TraduisonsLes
- Le 31 octobre 2021, est publié "Portrait : Florence Dellerie, éthique animale et esprit critique" par Christine Lamiable pour Causette.
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Le 2 février 2022, sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter,
dans un message elle y écrit ce qui suit :
Je suis végane, et le vis comme une contrainte nécessaire (et mineure), exactement comme le fait de se faire vacciner. C'est-à-dire que je préfère m'imposer cette contrainte, même si elle n'est pas imposée par la loi, pour nuire le moins possible à autrui.
- Le 14 février 2022, est publié "Sommes-nous restés des animaux ? 3 experts nous répondent" par Nina Le Clerre pour NEON magazine. Parmi les expert·e·s, il y a Florence Dellerie, Thierry Lodé et Étienne Bimbenet.
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Le 15 février 2022, sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter,
elle répond à une pro-élevage par :
Si vous considérez que forcer la reproduction d'individus sentients, permettre leur abattage puis la consommation de leur corps n'est pas de la maltraitance, comment expliquez-vous que vous ne toléreriez jamais (j'espère) de tels traitements s'ils étaient imposés aux humains ?
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Le 16 février 2022, sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter,
elle y fait publier ce qui suit :
Je vois souvent des twittos (que j'apprécie par ailleurs) ne parler des autres animaux que lorsqu'il est question de critiquer négativement les initiatives qui tentent de réduire leurs souffrances. Je dois dire que ça me fend le cœur. Par pitié, examinons nos priorités.
- Pour le 20 février 2022, est prévue une discussion entre Florence Dellerie et Orlando H. Benta par les "Jeunes Ecologistes Francilien·ne·s" et "Campus animaliste" pour parler des rapports entre écologie et anti-spécisme. Elle a été rendue disponible via Internet, avec pour titre "Conférence : Antispécisme et écologie, des luttes communes ?", par Le Média sur PeerTube (donc sous forme vidéo, donc ultra-polluant).
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Le 24 février 2022, est publié
"Dans une nouvelle vidéo, l'association L214 dénonce "le massacre" de la pêche au chalut"
par Alexis Gotthold
pour La Presse de la Manche.
Il y a un encart nommé "Le monde de la pêche s'émeut".
On peut entre autres y lire ça :
Il ne faut pas faire d’amalgame entre la pêche en mer et les abattoirs.
;La question de la sensibilité des poissons reste, pour lui, posée. « Il existe[rait] des controverses sur le sujet. Dans ce cas, on peut aussi parler de la souffrance végétale. […] »
. Sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter, Florence Dellerie fait publier le message suivant :S'il vous plaît @LaPresseManche pour parler de ce sujet [et pourquoi de celui-ci en particulier ?], interrogez des scientifiques (éthologues, biologistes…), pas les acteurs des filières dont le revenu dépend de l'exploitation des individus dont il est question. #FakeNews
C'est bien sûr ce qu'il faudrait faire, mais est-ce que son exhortation a le moindre intérêt ? Pourquoi les médias dominants (et ils ne sont pas les seuls) racontent à foison n'importe quoi ? Qu'est-ce qui les pousse à agir ainsi ? Plutôt qu'un appel (vain) à la morale / à la déontologie journalistique, ne faudrait t'il pas se plonger sur les conditions de production de la pseudo-information ? Et après une analyse de ça, qui n'a pas besoin d'être un épais volume (si ça intéresse, on propose par exemple de lire Sur la télévision + L'emprise du journalisme par Pierre Bourdieu aux éditions Raisons d'Agir en 1996, et, pour celleux prêt·e·s à du bien plus long, La question climatique : Genèse et dépolitisation d'un problème public par Jean-Baptiste Comby aux éditions Raisons d'Agir en 2015), ne vaudrait t'il pas mieux se pencher et agir sur des moyens de changer les conditions de la production et affronter les acteurs contre le changement désiré, avec pourquoi pas une stratégie à cette fin, ainsi qu'évidemment un horizon / des propositions (à ce sujet on invite par exemple à lire les propositions d'Acrimed, et Projet pour une presse libre / Soustraire les médias à l’emprise de l’argent et de l’Etat en créant un service mutualisé, Pierre Rimbert, Le Monde diplomatique, décembre 2014), plutôt qu'un appel idéaliste sans base matérielle (et qui fait donc fi des conditions matérielles actuelles) ? En effet, quand le but est avant tout le profit (direct ou indirect par voie politique), que le moyen visé pour celui-ci est la publicité mise sur un maximum d'articles, que cela est légal ou toléré par la force public et qu'il y a pour le moment un public pour ça et/ou de gracieuses subventions (publiques ou privée) qui rendent permettent à la chose de persévérer, en quoi un appel à la science et à l'information vraie a t'il le moindre intérêt s'il n'est pas articulé avec une attaque ou un montage en cours d'attaque contre ce qui produit la situation (ici la production pseudo-journalistique et non l'exploitation des poissons) ? L'éducation et le soin publiques baclés, les fausses informations, etc., ne sont en effet pas le fruit d'un manque de moral ou d'éclairage par une avant-garde intellectuelle, mais en premier lieu (dont la correction est nécessaire mais pas pour autant suffisante) sont le fruit des conditions matérielles de production, qui sont le résultat d'une action politique socio-historique et non d'une nécessité naturelle, donc il est possible d'agir dessus. Et pour celleux qui croiraient à la force intrinsèque de l'idée vraie (pour l'exprimer avec Pierre Bourdieu), rendez-vous compte que c'est de la connerie, carla connaissance vraie du bien et du mal ne saurait réprimer aucun affect en tant qu'elle est une connaissance vraie mais seulement en tant qu'elle est considérée comme un affect
(Baruch Spinoza, Éthique, 4ème partie, proposition 14). -
Le 28 février 2022, sur la plateforme centralisée et privatrice Twitter,
elle affirme ce qui suit :
En ce jour de publication du nouveau rapport du GIEC, je propose d'arrêter de dire que le dérèglement climatique est "une menace pour l'humanité et la planète", et d'affirmer, enfin, qu'il est une menace pour tous les êtres sentients. En 2022, il n'est plus possible de passer sous silence l'existence des milliards d'individus non humains qui subissent depuis longtemps les effets des modifications brutales de leur milieux de vie ; effets qui s'amplifient avec le réchauffement global. En matière de risques existentiels, l'absence de considération des intérêts des populations les plus vulnérables, ainsi que l'anthropocentrisme, font partie du problème.
- Le 15 mars 2022 serait prévu qu'elle fasse sa conférence "Se débarrasser du concept d'alimentation naturelle" à l'Université Rennes 2 à l'iniative de Sentience Rennes.
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Le 24 mars 2022, est publié
"PRÉSIDENTIELLE : QUAND LES GILETS JAUNES ET LA CRISE SANITAIRE S’INVITENT !"
par Le Média
sur PeerTube.
À la fin de la 9ème minute,
commence la
minute citoyenne
, qui dure un peu plus de 3 minutes. Elle est faite par Florence Dellerie. Elle y parle d'anti-spécisme et d'écologie. Sa conclusion est qu'il faudrait promouvoir un écologisme sentio-centré plutôt qu'un écologisme anthropo-centré - Le 15 mai 2022, est publié "Entretien avec Florence Dellerie sur la vitamine B12" par Tofu Critique sur l'ordinato-plateforme centralisée et privatrice YouTube détenue par l'entreprise capitaliste anti-confidentialité Google. Ça dure une heure et le son suffit.
- "ABCDVeg-Emission du 23 mai 2022 : Florence Dellerie / prix Maya 2022" est publié par Radio Campus Tours.
Références externes
- Site web personnel sur l'animalisme
- Blog sur le site web MediaPart
- Compte informatique FlorenceDell sur la plateforme privatrice et centralisée Twitter
- Vegan in Nantes
- expertes francophones